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Paranormales – Contra

par Violeta

On avait très envie d’écouter le nouvel album du groupe catalan darkwave / post-punk Paranormales : non seulement il ne nous a pas déçus, il a même dépassé nos attentes. Produit par Maurizo Baggio (The Soft Moon, Boy Harsher, Holygram) Contra est le deuxième album du quatuor, et comme nous vous l’avons déjà dit au Garage, il a été précédé de deux singles : Vértigo et Harakiri. Vous pouvez l’écouter et l’acheter à la fois en CD et en édition limitée de 12″ sur vinyle blanc ici. L’album a été publié par le label nord-américain Cleopatra Records.

Difficile de commencer un album avec un aussi bon morceau que « Doctrina » : dans l’introduction, les synthés semblent vous envelopper, la mélodie accrocheuse et la voix doublée d’Ana Ruiz forment un véritable tube darkwave qui transmet une énergie incroyable. Dans « Camino », le groupe nous montre leur visage le plus réfléchi et intense avec des paroles au contenu mystique et un piano qui se distingue par ses apparitions intermittentes donnant une touche mystérieuse à l’ensemble. Tout aussi mystérieux et avec une touche de Vangelis ou même de Jean-Michel Jarre, « Life » est un morceau dramatique et passionné, avec une belle mélodie et une production remplie de détails. L’un des meilleurs de l’album. Gagnant en intensité à mesure qu’il se développe, « Discipline », avec la voix de J. Carlos Delgado apporte un bon degré de noirceur, avec des percussions légèrement industrielles au début. Dans « Elugelab », ce qui semble être le narrateur de Windows nous raconte un scénario post-apocalyptique que nous avons presque vécu. Autant vous dire que la retransmission est aussi bien douloureuse que réelle. L’introduction de « Gem », la chanson la plus pop de l’album, rappelle New Order. On connaissait déjà « Vértigo », qui était le premier single et après avoir écouté tout l’album, je pense que c’était un très bon choix. « Tigre » comporte un grand son post-punk, et J. Carlos revient pour prendre la tête, apportant une autre dose parfaite d’obscurité. « Harakiri » qui était le deuxième single est quant à lui un super morceau darkwave. Contra se termine avec style avec « Origin », un autre morceau mystérieux chargé d’intensité.

La pochette de Contra représente une photo d’une éclipse totale, le phénomène rare où le soleil est complètement recouvert par la lune. De même, on retrouve un peu de lumière dans cet album, principalement dans la voix d’Ana Ruiz, qui donne une touche plus commerciale aux chansons, mais la vérité c’est que l’obscurité qui parvient à prédominer à la fois dans la musique et les paroles. Un album où il est difficile de trouver quelque chose à redire.

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