La première fois que j’ai écouté NNHMN en raison de mon podcast hebdomadaire, j’ai cru m’être trompé et être en train d’écouter une playlist d’italodance, où « Hypnotic Tango » de My Mine au lieu de « Shadow In The Dark » résonnait dans les enceintes.
Blague à part et toute proportion gardée, ce duo habitant à Berlin m’a captivé dès le départ : en effet, le style musical, le rythme, et les synthés, tous typiques des années 80, de la main de Michal Laudarg, font partie, sans aucun doute, de ce que je préfère.
Si vous êtes comme moi, cet EP vous enchantera, car, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, il est assez linéaire : une base rythmique sombre avec peu de changements, des pads par-ci par-là, sur lesquels on entend la voix ténue et mélodique de Lee. Comme je viens de le dire, si cette formule vous plaît, alors, cet EP ravira votre cœur.
« Der Unweise » est peut-être le morceau le plus sombre de cet EP déjà assez dark. Ses arrangements rappellent les bandes-son classiques des films d’horreur.
Il ne reste que très peu à dire, mais si je devais recommander un morceau, je choisirais « Shadow in the Dark ». Présentant un travail général de très bonne qualité, il définit à la perfection le reste de l’EP.
En mai, NNHMN viendra nous rendre visite à la péninsule ibérique, et s’arrêteront à Madrid et à Barcelone. L’occasion parfaite de les voir en live. En attendant, on continuera d’écouter leur musique depuis les ombres de l’obscurité.