Si lundi nous avons publié une interview avec Vuduvox, aujourd’hui nous avons de nouveau, dans nos pages virtuelles, Zwaremachine, le groupe qui détient le record d’articles du Garaje et duquel on reparlera sûrement à l’avenir. En raison de la publication du nouvel EP, Ripping At The Fabric, de la formation nord-américaine d’EBM, nous avons de nouveau parlé avec Mach Fox. Si vous ne l’avez toujours pas écouté, qu’est-ce que vous attendez ?
—Parlons d’abord de la réédition de Be a light, comportant cette fois une liste de morceaux différents dans un autre ordre, où vous avez ajouté « Remain Unseen ». Les remix ont également été modifiés. Peux-tu nous en dire plus ?
—Be A Light est mon premier LP sorti chez Phage Tapes. Il a été bien reçu, je voulais donc trouver un label pour le distribuer dans le monde entier et obtenir une plus grande audience. Après sa sortie initiale en mai 2018, j’ai changé le lineup, et on a passé l’année 2019 à faire des tournées et la promotion de cet album. Remain Unseen faisait partie du set live à l’époque, on l’a donc enregistrée avec mon nouveau bassiste D-Bot (David Erickson-Robertshaw). Fin 2018, on a ensuite sorti ce morceau en tant que bonus numérique, et on voulait également l’inclure dans cette réédition. Tous les remix de ce Be A Light -Special Edition ont été faits par Planktoon (le producteur suédois Henrik Punsch Johansson) et d’autres projets de D-Bot. On a choisi d’inclure ces remix, car ils reflétaient plus le son et la direction que le groupe prend, avec Planktoon qui nous aide à produire le prochain LP sur lequel on bosse, composé de démos instrus de D-Bot. La sélection de remix se concentre aussi sur une ambiance dark dansante, qui, on l’espère, plaira aux DJ et aux fans.
—Le nouvel EP sortira chez Brutal Resonance. En ces temps difficiles, c’est vraiment cool qu’un webzine ose sortir des albums, et le tien va être leur première publication. Comment est née cette collaboration ? Ils pensaient que le groupe était le meilleur choix pour commencer le label ?
—Steve de Brutal Resonance a vraiment été d’un grand soutien pour nous et tant d’autres de la scène. Quand il nous a dit qu’ils allaient lancer un label, j’étais en plein dans l’enregistrement de cet EP. C’était logique de proposer de le sortir. Après avoir découvert que le produit final serait une édition limitée sur cassette, j’ai été convaincu que ce partenariat allait porter ses fruits. Je suis honoré que Ripping At The Fabric soit la première publication de Brutal Resonance Records. Je crois qu’à la base une autre publication était prévue, mais comme le mastering et les illustrations étaient prêts, c’est nous qui avons eu cet honneur. J’ai hâte de voir ce qu’ils ont prévu de faire.
—Peux-tu nous dire deux mots sur l’enregistrement de l’EP ? Tu es venu en Europe pour enregistrer la batterie. On peut dire que c’est du dévouement.
—Oui… Je vis aux États-Unis. C’est le cas de mon bassiste aussi. Par contre, notre batteur vit en Europe. Je suis donc venu en Hollande pour enregistrer les parties de Dein Offizier (Bas Mercx) en janvier 2020, pour les morceaux qui figureront dans le prochain LP, et non pas pour les morceaux de cet EP.
L’EP The Ripping At The Fabric a été terminé assez rapidement. Un ami, Darren Corri, m’a dit qu’il cherchait quelqu’un pour poser des voix sur ses derniers morceaux d’EBM. La production de notre album était lente, donc j’avais du temps de libre. J’ai voulu voir ce que faisait Darren, et je lui ai proposé de collaborer. Il m’a envoyé un extrait avec de la batterie et des synthés, et je lui ai dit que je voulais l’éditer et le réarranger, pour obtenir un style de chanson sur lequel je pourrais poser des voix. Et c’est là qu’est né « Resist ». J’ai été inspiré par l’énergie et les sons de ses séquences. Je lui ai immédiatement réclamé d’autres extraits, et je lui ai proposé d’en faire un EP. J’ai adoré bossé avec lui, il m’a laissé éditer ses morceaux pour qu’ils correspondent au style minimal et hypnotique qui selon moi, fait partie intégrante du son de Zwaremachine. Je crois qu’il cherchait quelque chose de différent au niveau des voix, mais je devais être fidèle à moi-même et me contenter des grognements et des effets agressifs, car j’ai tout de suite senti que ces morceaux seraient un superbe atout pour notre set live. C’est tout à son honneur de m’avoir fait confiance. Ses séquences et ses choix de son constituent le cœur même des morceaux du nouvel EP.
—The Prodigy et les albums de Wax Trax! ont influencé cet EP. Quels sont tes albums préférés de Wax Trax!?
—Je faisais référence à ce label plus comme une ambiance générale. La période du rock électronique et industriel des années 80 et 90, qui mêlait les genres avec une énergie qui évoquait non seulement l’agressivité, mais aussi de grosses parties électroniques… C’est de là que vient mon inspiration. Je viens d’un milieu punk rock et j’ai pu voir ça chez de nombreux artistes en live. Ça s’est ensuite perdu dans les versions suivantes du rock électronique. Il y a tellement de groupes influents qui ont sorti des albums chez ses labels… impossible pour moi de choisir mon préféré. Je pense cependant que l’électronique mélangée au rock et jouée avec une grosse énergie est l’esprit que je veux obtenir.
—Comme tu le disais plus haut, tu as collaboré avec Darren Corri. Comment l’as-tu rencontré ? Selon toi, quelle a été sa contribution à Zwaremachine ?
—Comme je l’ai expliqué plus haut, on cherchait tous les deux une collaboration. Le timing était parfait. Je suis vraiment reconnaissant qu’il ait bien voulu tenter des expériences avec ses morceaux. En outre, on continue à travailler ensemble sur d’autres ! Sa contribution était importante, et il a fourni toutes les pistes instrumentales, ainsi que le design sonore des batteries et des synthés. J’ai ajouté des voix, un peu de charleston et de la caisse claire, mais c’est lui qui m’a véritablement inspiré. J’ai vraiment passé un chouette moment à produire ces morceaux, tout m’est venu naturellement.
—Dans cet album, tu as utilisé deux anciennes démos, « New Design » et « What We Are. » Combien d’années ont ces chansons ? Pourquoi ne pas les avoir utilisées avant ?
—J’ai écrit ces chansons vers 2012 et je les jouais en live, mais elles n’étaient pas aussi rapides et agressives que les nouvelles versions. Les anciennes démos étaient bruyantes et plus lentes, avec un côté plus expérimental. J’ai toujours aimé les paroles et le message de « New Design », et lorsque je les ai utilisés pour le nouveau morceau de Darren, c’était comme s’ils prenaient vie. Les paroles de « What We Are » viennent des paroles du morceau original et de paroles d’un autre morceau de Zwaremachine datant de la même période. La chanson prend toute sa dimension à cause de ça.
Je ressens que ces morceaux correspondent à la situation mondiale actuelle, et je pense également que certains des morceaux de cet EP pourraient être réinventés pour le prochain album. Son histoire conceptuelle pourrait coller aux mêmes thèmes et idées.
—Tu as dit que tu t’es inspiré des premières années du groupe pour la production. Tu peux nous en dire plus ?
—Lorsque j’ai démarré Zwaremachine comme projet solo en 2011, j’étais vraiment dans un son purement électro-industriel. J’adorais l’édition numérique et travailler sur une grille de quantification. J’utilisais des boucles séquencées avec des bouts de son et de voix pour créer des arrangements minimaux. Je renforçais l’élément hypnotique que j’allais plus tard revisiter dans Be A Light. J’écrivais des séquences plus longues puis je les découpais en morceaux plus petits, et je les répétais plusieurs fois pour ensuite obtenir une base hypnotique répétitive pour les morceaux.
Sur le nouvel EP, j’ai réalisé que j’utilisais le même procédé, et ça me semblait naturel de continuer comme ça. Les morceaux de Darren comportaient beaucoup de détails, mais je me suis concentré sur les parties que je pouvais jouer en boucle pour obtenir un effet plus dansant. C’est comme un pont entre les premiers morceaux de Zwaremachine et Be A Light, même si les morceaux de cet EP ont été créés des années après Be A Light.
—As-tu déjà joué ces nouvelles chansons en live ?
—J’ai produit ces morceaux fin février, et début mars, et malheureusement, je n’ai pas pu faire les enregistrements avec le reste du groupe. On ajoutera ces chansons au set live, et j’imagine déjà que la basse et la batterie les rendront plus puissantes. J’ai également pensé aux DJ et aux discothèques en créant cet EP, alors préparez-vous !
—Comment le coronavirus a changé les plans de Zwaremachine pour 2020 ?
—On avait prévu de jouer en Europe cet été et dans le Midwest en automne pour fêter la nouvelle publication de Be A Light, mais on va devoir tout reporter. Mis à part pour les concerts et ma vie quotidienne, je n’ai pas été trop touché par les conséquences de la maladie. J’espère que tout le monde est en sécurité et qu’on pourra de nouveau partager de la musique très bientôt.
—Autre chose à dire sur le prochain album de Zwaremachine ?
—La démo est terminée, et on produit actuellement les morceaux de l’album. Par le passé, j’ai produit et joué la plupart des enregistrements de Zwaremachine, du coup, ça a été plus facile cette fois. Pour le nouvel album, on a utilisé les démos de D-Bot. Planktoon revisite et remixe les morceaux instrus pour les reprises de l’album que j’éditerai par la suite. Je ferai également un peu d’arrangement et de production supplémentaire avant le processus de mixage.
J’ai choisi d’inviter d’autres personnes pour la compo et la production. Ce processus durera plus longtemps, mais je sais que ça en vaudra la peine. On va créer un nouveau style qui ressemblera encore à Zwaremachine, tout en apportant de nouveaux éléments. Ça nous donne également le temps de trouver un label pour ce prochain album qui sortira, je l’espère, l’année prochaine.
Si lundi nous avons publié une interview avec Vuduvox, aujourd’hui nous avons de nouveau, dans nos pages virtuelles, Zwaremachine, le groupe qui détient le record d’articles du Garaje et duquel on reparlera sûrement à l’avenir. En raison de la publication du nouvel EP, Ripping At The Fabric, de la formation nord-américaine d’EBM, nous avons de nouveau parlé avec Mach Fox. Si vous ne l’avez toujours pas écouté, qu’est-ce que vous attendez ?
—Parlons d’abord de la réédition de Be a light, comportant cette fois une liste de morceaux différents dans un autre ordre, où vous avez ajouté « Remain Unseen ». Les remix ont également été modifiés. Peux-tu nous en dire plus ?
—Be A Light est mon premier LP sorti chez Phage Tapes. Il a été bien reçu, je voulais donc trouver un label pour le distribuer dans le monde entier et obtenir une plus grande audience. Après sa sortie initiale en mai 2018, j’ai changé le lineup, et on a passé l’année 2019 à faire des tournées et la promotion de cet album. Remain Unseen faisait partie du set live à l’époque, on l’a donc enregistrée avec mon nouveau bassiste D-Bot (David Erickson-Robertshaw). Fin 2018, on a ensuite sorti ce morceau en tant que bonus numérique, et on voulait également l’inclure dans cette réédition. Tous les remix de ce Be A Light -Special Edition ont été faits par Planktoon (le producteur suédois Henrik Punsch Johansson) et d’autres projets de D-Bot. On a choisi d’inclure ces remix, car ils reflétaient plus le son et la direction que le groupe prend, avec Planktoon qui nous aide à produire le prochain LP sur lequel on bosse, composé de démos instrus de D-Bot. La sélection de remix se concentre aussi sur une ambiance dark dansante, qui, on l’espère, plaira aux DJ et aux fans.
—Le nouvel EP sortira chez Brutal Resonance. En ces temps difficiles, c’est vraiment cool qu’un webzine ose sortir des albums, et le tien va être leur première publication. Comment est née cette collaboration ? Ils pensaient que le groupe était le meilleur choix pour commencer le label ?
—Steve de Brutal Resonance a vraiment été d’un grand soutien pour nous et tant d’autres de la scène. Quand il nous a dit qu’ils allaient lancer un label, j’étais en plein dans l’enregistrement de cet EP. C’était logique de proposer de le sortir. Après avoir découvert que le produit final serait une édition limitée sur cassette, j’ai été convaincu que ce partenariat allait porter ses fruits. Je suis honoré que Ripping At The Fabric soit la première publication de Brutal Resonance Records. Je crois qu’à la base une autre publication était prévue, mais comme le mastering et les illustrations étaient prêts, c’est nous qui avons eu cet honneur. J’ai hâte de voir ce qu’ils ont prévu de faire.
—Peux-tu nous dire deux mots sur l’enregistrement de l’EP ? Tu es venu en Europe pour enregistrer la batterie. On peut dire que c’est du dévouement.
—Oui… Je vis aux États-Unis. C’est le cas de mon bassiste aussi. Par contre, notre batteur vit en Europe. Je suis donc venu en Hollande pour enregistrer les parties de Dein Offizier (Bas Mercx) en janvier 2020, pour les morceaux qui figureront dans le prochain LP, et non pas pour les morceaux de cet EP.
L’EP The Ripping At The Fabric a été terminé assez rapidement. Un ami, Darren Corri, m’a dit qu’il cherchait quelqu’un pour poser des voix sur ses derniers morceaux d’EBM. La production de notre album était lente, donc j’avais du temps de libre. J’ai voulu voir ce que faisait Darren, et je lui ai proposé de collaborer. Il m’a envoyé un extrait avec de la batterie et des synthés, et je lui ai dit que je voulais l’éditer et le réarranger, pour obtenir un style de chanson sur lequel je pourrais poser des voix. Et c’est là qu’est né « Resist ». J’ai été inspiré par l’énergie et les sons de ses séquences. Je lui ai immédiatement réclamé d’autres extraits, et je lui ai proposé d’en faire un EP. J’ai adoré bossé avec lui, il m’a laissé éditer ses morceaux pour qu’ils correspondent au style minimal et hypnotique qui selon moi, fait partie intégrante du son de Zwaremachine. Je crois qu’il cherchait quelque chose de différent au niveau des voix, mais je devais être fidèle à moi-même et me contenter des grognements et des effets agressifs, car j’ai tout de suite senti que ces morceaux seraient un superbe atout pour notre set live. C’est tout à son honneur de m’avoir fait confiance. Ses séquences et ses choix de son constituent le cœur même des morceaux du nouvel EP.
—The Prodigy et les albums de Wax Trax! ont influencé cet EP. Quels sont tes albums préférés de Wax Trax!?
—Je faisais référence à ce label plus comme une ambiance générale. La période du rock électronique et industriel des années 80 et 90, qui mêlait les genres avec une énergie qui évoquait non seulement l’agressivité, mais aussi de grosses parties électroniques… C’est de là que vient mon inspiration. Je viens d’un milieu punk rock et j’ai pu voir ça chez de nombreux artistes en live. Ça s’est ensuite perdu dans les versions suivantes du rock électronique. Il y a tellement de groupes influents qui ont sorti des albums chez ses labels… impossible pour moi de choisir mon préféré. Je pense cependant que l’électronique mélangée au rock et jouée avec une grosse énergie est l’esprit que je veux obtenir.
—Comme tu le disais plus haut, tu as collaboré avec Darren Corri. Comment l’as-tu rencontré ? Selon toi, quelle a été sa contribution à Zwaremachine ?
—Comme je l’ai expliqué plus haut, on cherchait tous les deux une collaboration. Le timing était parfait. Je suis vraiment reconnaissant qu’il ait bien voulu tenter des expériences avec ses morceaux. En outre, on continue à travailler ensemble sur d’autres ! Sa contribution était importante, et il a fourni toutes les pistes instrumentales, ainsi que le design sonore des batteries et des synthés. J’ai ajouté des voix, un peu de charleston et de la caisse claire, mais c’est lui qui m’a véritablement inspiré. J’ai vraiment passé un chouette moment à produire ces morceaux, tout m’est venu naturellement.
—Dans cet album, tu as utilisé deux anciennes démos, « New Design » et « What We Are. » Combien d’années ont ces chansons ? Pourquoi ne pas les avoir utilisées avant ?
—J’ai écrit ces chansons vers 2012 et je les jouais en live, mais elles n’étaient pas aussi rapides et agressives que les nouvelles versions. Les anciennes démos étaient bruyantes et plus lentes, avec un côté plus expérimental. J’ai toujours aimé les paroles et le message de « New Design », et lorsque je les ai utilisés pour le nouveau morceau de Darren, c’était comme s’ils prenaient vie. Les paroles de « What We Are » viennent des paroles du morceau original et de paroles d’un autre morceau de Zwaremachine datant de la même période. La chanson prend toute sa dimension à cause de ça.
Je ressens que ces morceaux correspondent à la situation mondiale actuelle, et je pense également que certains des morceaux de cet EP pourraient être réinventés pour le prochain album. Son histoire conceptuelle pourrait coller aux mêmes thèmes et idées.
—Tu as dit que tu t’es inspiré des premières années du groupe pour la production. Tu peux nous en dire plus ?
—Lorsque j’ai démarré Zwaremachine comme projet solo en 2011, j’étais vraiment dans un son purement électro-industriel. J’adorais l’édition numérique et travailler sur une grille de quantification. J’utilisais des boucles séquencées avec des bouts de son et de voix pour créer des arrangements minimaux. Je renforçais l’élément hypnotique que j’allais plus tard revisiter dans Be A Light. J’écrivais des séquences plus longues puis je les découpais en morceaux plus petits, et je les répétais plusieurs fois pour ensuite obtenir une base hypnotique répétitive pour les morceaux.
Sur le nouvel EP, j’ai réalisé que j’utilisais le même procédé, et ça me semblait naturel de continuer comme ça. Les morceaux de Darren comportaient beaucoup de détails, mais je me suis concentré sur les parties que je pouvais jouer en boucle pour obtenir un effet plus dansant. C’est comme un pont entre les premiers morceaux de Zwaremachine et Be A Light, même si les morceaux de cet EP ont été créés des années après Be A Light.
—As-tu déjà joué ces nouvelles chansons en live ?
—J’ai produit ces morceaux fin février, et début mars, et malheureusement, je n’ai pas pu faire les enregistrements avec le reste du groupe. On ajoutera ces chansons au set live, et j’imagine déjà que la basse et la batterie les rendront plus puissantes. J’ai également pensé aux DJ et aux discothèques en créant cet EP, alors préparez-vous !
—Comment le coronavirus a changé les plans de Zwaremachine pour 2020 ?
—On avait prévu de jouer en Europe cet été et dans le Midwest en automne pour fêter la nouvelle publication de Be A Light, mais on va devoir tout reporter. Mis à part pour les concerts et ma vie quotidienne, je n’ai pas été trop touché par les conséquences de la maladie. J’espère que tout le monde est en sécurité et qu’on pourra de nouveau partager de la musique très bientôt.
—Autre chose à dire sur le prochain album de Zwaremachine ?
—La démo est terminée, et on produit actuellement les morceaux de l’album. Par le passé, j’ai produit et joué la plupart des enregistrements de Zwaremachine, du coup, ça a été plus facile cette fois. Pour le nouvel album, on a utilisé les démos de D-Bot. Planktoon revisite et remixe les morceaux instrus pour les reprises de l’album que j’éditerai par la suite. Je ferai également un peu d’arrangement et de production supplémentaire avant le processus de mixage.
J’ai choisi d’inviter d’autres personnes pour la compo et la production. Ce processus durera plus longtemps, mais je sais que ça en vaudra la peine. On va créer un nouveau style qui ressemblera encore à Zwaremachine, tout en apportant de nouveaux éléments. Ça nous donne également le temps de trouver un label pour ce prochain album qui sortira, je l’espère, l’année prochaine.