Peu de groupes enregistrent leur premier EP 26 ans après leur création. Mais c’est le cas de Fatal Casualties, groupe formé par Stefan Ljungdahl et Ivan Hirvonen, actif de 1986 a 1991. En 2010, ils ont reformé le groupe pour sortir leur premier EP en 20102. Paria est le nom de cette première référence. Deux ans plus tard sort un LP intitulé Psalm. Cette folie créative continue en 2016, avec un autre disque, Filter. Stefan et Ivan définissent leur musique comme un mélange d’électronique, d’industriel, de EBM et de synth. Dans notre cas, c’est le mélange parfait, car ils utilisent quatre de nos styles de musique préférés.
Leurs disques sont publiés par Seja Records. Il est possible de les écouter sur le Bandcamp du label. Si vous aimez acheter des disques (c’est notre cas), il existe une version numérotée à la main de 200 copies de l’EP de six chansons Paria, une autre édition intéressante de 150 copies de l’EP SITM Remixes, où en plus de cinq remix de « Somewhere in The Middle », apparaît une chanson inédite, « Laika ». Il existe aussi une jolie édition en vinyle de Psalm limitée, avec neuf chansons (parmi elles, une autre version de « Laika »). Enfin, Filter, cette fois non limitée, avec dix chansons. La deuxième, au nom incroyablement long, est sortie en single.
Deux chansons, « No heaven » et « Tankevurpa » sont aussi sorties en guise d’apéritif du nouveau disque, qui sera disponible cette année. On sera attentifs.
—Que s’est-il passé avec les premières chansons que vous avez écrites (environ 30 selon votre site) ?
—Elles font partie des archives historiques de Fatal Casualties. Ici, vous pouvez écouter l’une de nos premières chansons, que nous avons enregistrée en 1986 sous le nom de « Porta Breath ».
—Avez-vous utilisé certaines de ces chansons dans l’un de vos disques ?
—Oui, nous avons fait une autre version de « Porta Breath ». Vous le trouverez dans la compilation de vinyles de Seja Records. Voici également la bande-annonce vidéo.
—Que pouvez-vous nous dire sur ces premières chansons ?
—Notre son s’est développé. Aujourd’hui, il est plus expérimental et mature. La façon dont nous composons est aussi très différente. Avant, c’est Stefan qui écrivait tout. Aujourd’hui, Ivan écrit les paroles et Stefan est le maître du son.
—Il y a peu, nous avons interviewé Parade Ground. Eux aussi ont travaillé avec Daniel B., de Front 242. Il a remixé l’une de vos chansons, « Somewhere in the Middle ». Comment est née cette collaboration ?
—Nous sommes fans de Front 242 depuis très longtemps. Nous avons demandé à Daniel B. si cela intéressait de remixer pour Fatal Casualties. Et il a dit oui.
—Vous chantez en anglais, suédois et finnois. Comment choisissez-vous la langue ?
—En général, ça dépend de comment je me sens ce jour-là. En plus, nous ne voulons pas nous limiter en nous exprimant seulement à l’aide de l’anglais.
—Comment décririez-vous votre évolution de Paria à Filter ?
—Je crois qu’une grande partie de notre évolution dépend de la façon dont Stéphane travaille avec les sons. Nous avons des sons plus analogiques maintenant, comparé aux sons de Paria.
—Que prévoyez-vous dans le futur ? Je vois que vous allez sortir quelque chose dans peu de temps.
—Nous sommes sur le point de terminer l’écriture et les sessions d’enregistrement d’un nouvel album. Mais on doit encore faire l’annonce de la date de publication ! Nous allons compter avec la participation très intéressante d’un artiste. Mais on va garder le secret. Vous le découvrirez bientôt.
—Pensez-vous organiser une tournée pour en faire la promotion ?
—Présentez-nous des bookers et des promoteurs et on verra bien ce qui en ressort. De toute façon, nous espérons avoir la possibilité de présenter la musique de Fatal Casualties bientôt en concert.