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Shadoworld – Desertland

par Violeta

Un coup d’œil à la pochette représentant une ville poussiéreuse où l’on s’attend à assister à un duel entre deux cowboys suffira pour vous faire comprendre ce qui vous attend en écoutant Desertland (2019), le dernier album du duo italien Shadoworld, composé de Roberto Del Vecchio et d’Old Boy.

Tout au long de l’album, le duo mêle à la perfection dark folk façon western et musique électronique. Omniprésente, la guitare vous transportera dans ces terres poussiéreuses et venteuses, tantôt avec des arpèges voluptueux, tantôt avec des accords rythmés. Viennent aussi s’ajouter de longues notes tristes chantées par l’harmonica, qui décupleront les émotions transmises par la voix profonde et rauque de Roberto Del Vecchio, rappelant celle de Mark Lanegan à bien des égards. Les synthés, quant à eux, rendent les morceaux plus sombres, mais aussi plus énergiques, en mêlant des éléments électroniques.

Avec cet album, Del Vecchio et Old Boy réussissent avec habileté à créer une atmosphère à la fois pesante et intimiste. Des bruitages de pluie, de vent et d’orage viennent renforcer ce sentiment et vous plongeront au cœur d’un western, mais d’un western comme moi je les aime. Impossible de se lasser, les morceaux sont très variés. Certains sont à souligner, comme «A Place Called Home», magnifiquement exécutée, «Eilidh», à la superbe introduction, ou encore «No More Faith», où l’on entend de fortes influences de Nick Cave. Rien de tel pour se laisser aller à la contemplation de la beauté des flammes d’un feu de camp et pour me donner l’envie de me replonger dans le visionnage de La Horde Sauvage. 

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