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Interview : Whispering Sons

par François Zappa

Whispering Sons sont la nouvelle sensation de la scène actuelle de post-punk, dont l’intérêt augmente chaque jour. Ce quintet belge présente un son atmosphérique et s’inspire de classiques. Je veux bien évidemment dire par là de Cure ou de Chameleons, bien sûr. L’année dernière, ils ont sorti le single White Noise sous le label Weyrd Son Records. Cette année, nous pourrons certainement écouter la musique de leur premier disque.

Vous pouvez écouter leur musique sur Bandcamp.

Endless Party est le nom de votre premier EP. Vous avez l’air de savoir ce que vous voulez au niveau du son. Comment s’est passé l’enregistrement ?

–Endless Party a été notre premier lancement. Nous avions écrit quelques chansons à cette époque et comme elles étaient toutes cohérentes, nous avons décidé de les enregistrer. Nous avons enregistré tout nous-mêmes, dans notre local de répétition. Ensuite, nous avons décidé de chercher quelqu’un pour le mixage, parce que nous n’avions pas les connaissances techniques. Nous pensions également que ce serait mieux. L’EP a été publié en cassette en 2015 par Wool-E-Tapes, puis il a commencé à prendre vie. On ne pensait pas que ce serait possible. En 2016, suivit une édition en vinyle et en CD publiée par le label Minimal Maximal. Et on dirait bien que ça plaît aux gens.

–Le single Strange Identities est accompagné d’une vidéo pour le moins perturbante. Jusqu’à quel point le groupe s’est impliqué dans la création de la vidéo ?

–Nous avons décidé de travailler avec un duo de directeurs (Koen Blauwblomme et Pieter de Ridder). Nous leur avons donné carte blanche. Bien sûr, nous connaissions le script, mais nous n’avions aucune idée du résultat. La vidéo a été le fruit de leur créativité, et la musique de la nôtre. Cette collaboration a été très intéressante, et je crois que tout le monde a été très content du résultat, même si ça me pose encore problème de voir la vidé 😉

–Votre chanson “Performance” a été remixée pour la face B de votre deuxième single. Remixer vos chansons pour qu’on puisse danser sur elles vous intéresse ?

–De nouveau, c’est intéressant d’écouter la vision que quelqu’un a de notre musique. Quand une occasion comme celle-ci se présente, nous aimons écouter la nouvelle version. Mais ce n’est pas une chose qu’on cherche.

–Quand pensez-vous sortir votre premier disque ?

–Nous n’avons pas encore déterminé de date concrète. Nous y travaillons et espérons le sortir après l’été.

–La façon de chanter de Fenne et de Nico se ressemble. La musique de l’ancienne chanteuse de Velvet Underground vous plaît ?

–J’adore la musique de Velvet Underground, mais je ne connais pas vraiment les disques en solo de Nico. Je dois vite me mettre à les écouter.

–J’ai lu que c’est une chanson des Chameleons (Second Skin) qui vous a incités à monter le groupe. Pourquoi ? Quel autre groupe des années 1980 vous plaît ?

–Ce n’était pas une chanson en particulier. Le groupe nous plaît en général, tout comme de nombreux groupes des années 1980. C’est notre source d’inspiration.

Que pensez-vous de groupes modernes comme The Soft Moon, Xiu Xiu ou KVB ? Ils vous intéressent ?

–Bien sûr. Nous sommes de grands fans. The Soft Moon et KVB prennent la musique du passé pour la rendre actuelle. Xiu Xiu, d’autre part, est l’une de mes inspirations. J’aime tout ce qu’ils font.

–Vous allez jouer au festival M’era (l’un des événements les plus importants de musique gothique, qui se passe en Allemagne en août). Sentez-vous que vous faites partie de la scène gothique ?

–Nous avons déjà joué dans quelques festivals gothiques et nous allons continuer. Même si nous sentons que nous ne faisons pas partie de cette scène, c’est fantastique qu’ils aiment notre musique. C’est un véritable plaisir de jouer dans des festivals de ce style.

–Vous croyez que votre musique est plus acceptée dans le nord de l’Europe ? Comment se sont passés vos concerts dans des pays comme le Portugal ou l’Italie ?

–Ça dépend de chaque ville et du nombre de fois où nous y avons joué. La dernière fois que nous avons joué à Porto et à Lisbonne par exemple, c’était dans le cadre d’un festival, et on nous a vraiment bien accueillis.

–Que peuvent attendre vos fans espagnols de votre concert ?

–Beaucoup d’énergie et tout un tas de nouvelles chansons.

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